poule padoue

La poule padoue : tout sur cette race

Véritable star des poulaillers, la poule padoue est une race de poule huppée (existant en naine) originaire de la province de Padoue, dans le nord d’un beau pays méditerranéen : l’Italie. Ce n’est pas vraiment une pondeuse, mais bien une poule d’ornement. Son plumage est très particulier, ce qui en fait un très joli spécimen pour un élevage d’ornement. Les origines de l’espèce sont encore incertaines, mais la plupart des historiens s’accordent à dire que la race est apparentée à la race de poule polonaise.

Caractéristiques

Les principales caractéristiques de cette race de poules son sa crête particulière, sa barbe et son liseré. Le coq a une crête longue et incurvée, tandis que les poules ont une crête plus courte et arrondie. Ce drôle d’oiseau ressemble beaucoup à la poule Hollandaise à huppe mais avec une barbe. Le plumage reste le même. Cela forme une grande touffe de plumes autour de la tête. Les plumes de sa huppe sont de diverses couleurs. Les lobes des oreilles sont petits, blanchâtres et complètement recouverts par la crête.

Le poids moyen est de 1,8 à 2,3 kg  pour le coq, et de 1,5 à 2,0 kg pour les poules padoues (pour une taille de 35 à 65 cm). La poule padoue est une poule originale, tout comme l’est la poule soie, très appréciée au poulailler. N’hésitez pas à prendre un coq padoue pour les accompagner. Cette animal n’a pas de problèmes de santé particuliers.

Une version bantam (naine) est également disponible pour cette espèce. La poule naine padoue à huppe est très mignonne. Les Padoues naines font environ 0.8 kg à 0.9 kg, et leur couleur est similaire contrairement à leur taille. Au poulailler, il vaut mieux séparer les naines des plus grandes.

Variétés de races

Neuf variétés de couleurs ont été reconnues pour la poule padoue, dont six sont documentées dans des traités plus anciens. Ce sont le blanc, le noir, l’argenté, l’or, le chamois et le “faucon”. La peau est blanche et les pattes sont ardoises ou noires. Cette poule d’ornement peut avoir un liseré de différentes couleurs (liseré noir ou liseré blanc) comme la Hollandaise. Elle rajoute de la couleur à la ferme !

poules padoues

La production d’œufs de la poule padoue

Bon je vous met en garde, ce ne sont pas les meilleures pondeuses ! Mais aujourd’hui, l’élevage de la poule padoue est tout de même soutenu par sa ponte, ainsi que par son excellente viande. Les poules padoues produisent environ 120-150 œufs blancs par an en moyenne au poulailler. Ils sont d’un poids de 50-60 g, mais ils sont rarement couvés. Les poules padoues sont donc très appréciées au poulailler où elle est une vraie star, que ce soit pour leurs œufs, car c’est une bonne pondeuse, ou pour leur style. Pour une bonne ponte, il faut surveiller l’alimentation de ces animaux à plumes.

Caractère de cet oiseau

Alors, qu’est-ce qui se cache sous cette coiffe extravagante de la poule Padoue naine ? Eh bien, un caractère qui a de quoi impressionner, c’est certain ! Ces petites divas de la basse-cour sont connues pour être incroyablement sociables et aventureuses. Elles ont une curiosité insatiable, toujours prêtes à explorer de nouveaux recoins du jardin et à partir à la chasse aux insectes avec une détermination à toute épreuve. Mais ce qui les distingue vraiment, c’est leur nature amicale. Pas du tout timides, elles se lient facilement d’amitié avec leurs gardiens humains, en faisant des compagnons de basse-cour étonnamment affectueux.

Origine et histoire de cette star du poulailler

L’origine de cette race à huppe est encore incertaine, mais la plupart des historiens s’accordent à dire que la poule padoue à huppe a fait sa première apparition vers l’an 1300, lorsque l’astronome et philosophe Giovanni Dondi dell Orologio, alors en Pologne, remarqua une caractéristique particulière et belle chez les poules de la localité, et n’hésita pas à emporter quelques spécimens de ce drôle d’oiseau dans son pays, la région de Padoue en Italie.

Cette théorie a été confirmée par de nombreux écrivains du passé (comme Teodoro Pascal), cependant, le journaliste de Padoue Franco Holzer dans une de ses enquêtes a pu établir qu’il n’existe aucun document qui certifie que Giovanni Dondi dell Orologio a visité la Pologne.

Une autre hypothèse de l’origine de l’espèce indique que les poules seraient arrivés dans la région de Padoue sous forme de viatique avec les pèlerins d’Europe de l’Est, qui se rendaient dans les lieux saints de la chrétienté en Italie.

Des notes historiques fournissent également des preuves de la présence de poules pondeuses touffus en Europe à l’époque romaine : les deux figurines en marbre de poules touffus observées dans la Sala degli Animali (“salle des animaux”) des Musées du Vatican en 1927 par Alessandro Ghigi datent du I ou II après J.-C. ; un crâne de poule excavé à West Hill, Uley, Gloucestershire en Angleterre, présente l’hernie cérébrale typique des races à huppe et date du IVe siècle.

Récemment Franco Holzer a découvert la première représentation connue d’une poule avec une touffe à Padoue : il s’agit d’une peinture qui date de 1397 et qui est présente dans l’Oratoire de San Michele Arcangelo à Padoue.

La poule padoue au bord de l’extinction

Au XXIe siècle, les effectifs de la race restent faibles. Une étude publiée en 2007 a révélé un chiffre d’environ 1200 reproducteurs en moyenne, dont environ 300 coqs.

Où acheter des poules padoues ?

Si vous envisagez d’acheter des poules padoues, la meilleure chose à faire est de vous tourner vers des éleveurs. Vous pouvez par exemple vous orienter vers la Ferme de Beaumont, ou encore les vergers de la Galine, qui proposent des poules padoues d’ornement au meilleur prix, vous pouvez aussi y trouver des poules Wyandotte ou Orpington. Ce sont des éleveurs qui ont reçu de très bons avis. Le prix de ces oiseaux de basse-cour est d’une trentaine d’euros environ.

Données complémentaires sur la poule padoue

La poule padoue est décrite et illustrée comme une poule Patavina, ou poule de Padoue, par Ulisse Aldrovandi dans la deuxième partie de son ouvrage d’ornithologie, Ornithologiae tomus alter cum indice copiosissimo varyum linguarum (Bologne, 1600).

C’est un animal qui n’est pas connu pour avoir de problèmes de santé particuliers dans les poulaillers. Elle a de très bon avis, bien qu’il faille toujours surveiller son alimentation.

Vidéo bonus sur cette espèce

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